Préservatif féminin ou masculin, stérilet… les méthodes de contraception visent à bloquer le passage des spermatozoïdes dans le col de l’utérus afin d’empêcher toute fécondation. Point sur l’utilisation et l’efficacité de ces méthodes de contraception.
LE PRÉSERVATIF FÉMININ
La pose et l’utilisation du préservatif féminin nécessitent un certain apprentissage… Assez peu connu, il a pourtant plus d’avantages que le préservatif masculin : il peut être posé plusieurs heures avant le rapport, utilisé avec des lubrifiants et n’a pas besoin d’être enlevé immédiatement après. On peut en trouver en pharmacie ou en trouver dans les centres de planification familiale.
LE STÉRILET
Le stérilet est un petit T en plastique de 3 cm de long environ, entouré d’un fil de cuivre qu’un gynécologue place dans l’utérus. Le cuivre empêche la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Contrairement à une idée reçue, le stérilet (ou D.I.U. pour dispositif intra-utérin) peut être posé chez de jeunes femmes qui n’ont pas eu d’enfant. Il augmente un peu le volume des règles et peut être laissé en place pendant 5 à 10 ans selon l’âge de la femme.
LE PRÉSERVATIF MASCULIN
Avec ou sans latex, le préservatif masculin est aussi considéré comme une barrière physique permettant de bloquer les spermatozoïdes. S’il est aussi efficace que le préservatif féminin, les accidents (déchirure, glissement) restent toujours possibles. Si on ne prend pas la pilule, mieux vaut l’associer à des spermicides !
LES SPERMICIDES : UNE MÉTHODE CHIMIQUE EN COMPLÉMENT DU PRÉSERVATIF
Les spermicides sont des substances chimiques disponibles sous forme de crèmes ou d’ovules qui, comme leur nom l’indique, détruisent les spermatozoïdes (le suffixe –cide indique que cela « tue »). Il vaut mieux ne pas les utiliser seuls car ils sont associés à un taux d’échec très élevé, notamment chez les jeunes femmes particulièrement fécondes ! En revanche, ils permettent de « sécuriser » l’usage du préservatif.